ASSASSIN’S CREED ORIGINS Avec l’Égypte de Cléopâtre, cette résurrection d’Assassin’s Creed s’acoquine plus encore avec l’action-RPG pour un épisode a priori plus riche, travaillé et généreux. A près deux ans d’attente, Assassin’s Creed Origins s’est enfin montré en long, en large et en travers à l’E3 de Los Angeles. Au cours des conférences Microsoft puis Ubisoft dans un premier temps, avant un passage par le showfloor, où son gameplay a été exhibé. Des petits chanceux ont même pu l’essayer! Il semble clair qu’avec cet opus, Ubisoft est bien décidé à redorer le blason de sa franchise après quelques ratés (comme Rogue, Unity ou Syndicate). Bien que clairement inscrit dans la continuité narrative et mécanique de la série, le nouvel épisode, Origins, ne se prive pas de modifier en profondeur une formule éculée. On remercie les nombreuses années de développement qui lui ont donné cette liberté. Les changements commencent avec les systèmes de jeu. La mécanique assassine Oublié, le système d’escalade: le héros, Bayek, peut s’agripper à tout et n’importe quoi, comme Link dans Breath of The Wild. Appuyez sur un bouton et les pics des pyramides s’offrent à vous. Dans les combats, l’assassin attaque, pare, esquive désormais comme dans Dark Souls. Autre point important, Assassin’s Creed Origins s’approprie de nombreuses mécaniques de RPG. Votre personnage dispose maintenant d’un niveau d’expérience (tout comme ses armes et ses adversaires), d’un arbre de compétence grossièrement divisé en trois branches (infiltration, combat et manipulation du monde), d’équipements à collecter (merci Diablo!), ou encore de matières premières à dénicher pour de l’artisanat. Vous pourrez donc personnaliser votre Bayek, avec votre style de combat préféré (épée, lances, etc.), et manipuler l’arbre de compétences en fonction du style de jeu qui vous convient le mieux. S’il innove par de nombreux aspects, Assassin’s Creed Origins n’en reste pas moins fidèle à l’ADN Ubisoft, reprenant de nombreux éléments esquissés précé- demment ou repris d’autres jeux de l’éditeur. On peut citer l’environnement hostile, dans lequel les animaux se comportent de manière crédible, comme ce faucon (Far Cry ?) qui repère les adversaires et les marque, ou les camps à regagner. Heureusement, sur la carte ouverte de cette Égypte re visitée en 4K sur Xbox One X, l’air semble plus respirable que dans les rues d’un Paris révolutionnaire. Et qu’importe si certains éléments visuels apparaissent avec un peu de retard, Assassin’s Creed Origins sera sans aucun doute magnifique. ÉDITEUR Ubisoft GENRE Action-aventure SORTIE 27 octobre SUR PS4, Xbox One, PC
le jeu a l'air d'être totalement retravaillé ce qui je pense d'après moi ne pas être une mauvaise chose