Japon féodal : une promesse enfin tenue Après plus de dix ans d’attente, Ubisoft plonge enfin la saga Assassin’s Creed dans l’ère Sengoku. Un Japon féodal magnifique, violent et fracturé, où s’affrontent deux personnages que tout oppose : Yasuke, samouraï africain historique, et Naoe, kunoichi vengeresse. Duo inédit, mécaniques familières Yasuke fonce tête baissée, Naoe s’infiltre dans l’ombre. L’alternance entre brutalité et discrétion crée un rythme intéressant, mais les mécaniques restent connues : vision d’aigle, grappin, exécutions furtives, infiltration ou carnage au choix. Du déjà-vu, certes efficace, mais sans prise de risque. Une carte vaste… et prévisible Comme souvent chez Ubisoft, le monde ouvert déborde d’activités : camps ennemis, objets à collecter, missions annexes… parfois redondantes. Le Japon est somptueux — Kyoto, Osaka, Nara brillent à travers les saisons — mais la structure rappelle fortement les précédents opus. Techniquement solide, mais sans éclat Bonne nouvelle : Shadows tourne comme un charme, y compris sur Steam Deck. Les décors sont sublimes, la fluidité au rendez-vous. Mais en surface seulement : le moteur commence à accuser son âge et l’expérience, aussi lisse soit-elle, ne surprend plus vraiment. Verdict : un bon jeu, mais pas un nouveau souffle Assassin’s Creed Shadows coche toutes les cases… mais ne casse aucun code. Il offre une aventure honorable dans un Japon très attendu, sans jamais se hisser au rang d’épisode majeur. L’envie de renouveau se fait sentir — plus fort que jamais.