Quand la maladresse devient une qualité Sur le papier, Atomfall semble voué à l’échec : visuels datés, gameplay dépassé, combats mous. Pourtant… il accroche. Comme ce pote un peu nul mais sincère qu'on aime pour ce qu'il est. Le jeu ne ment jamais. Il est bancal, oui, mais il avance avec une honnêteté désarmante. Une Angleterre rétro entre beauté et ruines L’histoire débute dans un bunker au cœur d’une campagne anglaise des années 60. Amnésique (classique !), vous partez à la recherche de « l’échangeur » dans une Angleterre post-nucléaire aussi verte que vide. Villages désertés, pubs miteux, vallées étrangement calmes : le monde du jeu vous absorbe lentement. Vous avancez à votre rythme, sans pression. Parler à des locaux bizarres, fouiller des placards abandonnés ou aider une herboriste… c’est vous qui choisissez. Exploration : le plaisir simple Si les combats sont franchement oubliables, l’exploration est le cœur du plaisir. Trouver une grotte par hasard, tomber sur un vieux bunker ou dénicher une note étrange donne un vrai sens à vos errances. Le monde est rempli de petits détails charmants, comme des cabines téléphoniques qui sonnent dans le vide... Ce qu’on en retient Non, Atomfall ne révolutionne rien. Son moteur est fatigué, son interface datée. Mais malgré tous ses défauts, il dégage une atmosphère sincère, attachante, presque touchante. Ce n’est pas une claque technique, mais un moment à part, à savourer sans pression, surtout via le Game Pass ou en promotion.