Stratégie brumeuse au cœur de l’apocalypse Dans Cataclismo, vous incarnez Iris, une souveraine aux pouvoirs anciens, chargée de défendre les derniers vestiges de l’humanité contre des créatures surgies de la nuit. Mélange habile de stratégie en temps réel et de tower defense, ce titre signé Digital Sun nous plonge dans un univers visuel sombre et envoûtant, empreint de mysticisme et d’influences hispaniques.[/size] Construire, optimiser, survivre Le cœur du gameplay repose sur la gestion tactique de fortifications et de troupes. Chaque journée commence par l’érection de murailles, le placement d’archers et la préparation à l’assaut imminent. Les mécaniques encouragent des choix intelligents : la hauteur des bâtiments, l’orientation des toits ou les bonus défensifs influencent vos chances de survie.[/size] Ici, pas d’armées gigantesques, mais quelques unités stratégiquement positionnées. Un système qui favorise la réflexion plutôt que le bourrinage, avec une tension constante entre risque et efficacité.[/size] Un système de construction limité Malgré des promesses ambitieuses, la partie construction déçoit parfois. Des structures déjà préinstallées brident votre créativité, et l’aspect « bac à sable » peine à se concrétiser pleinement. Même si l’on peut ériger des défenses librement, l’efficacité prime trop souvent sur l’esthétique : quelques murs bien placés suffisent à ralentir les ennemis.[/size] Campagne et modes supplémentaires Cataclismo propose une campagne scénarisée, mais c’est le mode escarmouche – avec ses cinq défis indépendants – qui surprend par sa nervosité. Ce mode aurait presque mérité de précéder la campagne, tant celle-ci souffre de répétitions et de pics de difficulté mal dosés. Conclusion : Un charme fragile Cataclismo séduit par son ambiance et son esthétique. Pourtant, derrière sa belle façade, le jeu souffre d’un gameplay trop sage et d’un manque de profondeur stratégique. Pour les fans de RTS purs ou de tower defense poussés, il pourrait manquer de mordant. Mais pour les amateurs d’univers sombres et d’expériences posées, il reste une curiosité intrigante.
