26 ans d’attente. Une morsure qui revient. Plus de deux décennies après Garou: Mark of the Wolves, SNK ravive la flamme de la baston en 2D avec Fatal Fury: City of the Wolves. Pour les vétérans au stick arcade et les nouveaux venus en quête d’un défi à l’ancienne, c’est un événement. Après une bêta en février, le verdict est déjà clair : les sensations sont là. Le système REV : prise de risque et sueur froide La nouveauté majeure s’appelle REV Metera, une jauge qui monte avec vos coups ou ceux bloqués par l’adversaire. À saturation ? Surchauffe. Votre garde fond, votre timing se resserre. Un choix tactique risqué. Le système de combat reste basé sur les fondamentaux SNK : Just Defend, Guard Cancel, combos tendus3 Fury Moves par personnageCoups REV spéciaux, cancels, feintes…Un cinquième bouton dédié aux dashs et sauts courts Une richesse technique évidente, mais une prise en main qui déstabilise, surtout pour les puristes. Graphismes et réseau à surveillerModèles 3D réussis, mais décors pauvresMenus trop rigidesNetcode plus stable, mais encore capricieuxMatchmaking long – une nouvelle bêta devrait corriger çaQuand tout fonctionne, l’intensité des matchs fait oublier les défauts. Mais les soucis d’ergonomie rappellent que SNK reste un studio à l’ancienne, avec ses limites. Verdict provisoire : une morsure prometteuse Fatal Fury: City of the Wolves revient avec ses griffes et son ADN intact. Le gameplay est là, profond et tranchant. Il faudra peaufiner le matchmaking et les menus pour viser plus large, mais les fans de baston peuvent se réjouir : le loup n’est pas mort.