Une guerre numérique qui dure depuis trop longtemps Les serruriers honnêtes ne luttent plus seulement contre les escrocs… Ils doivent aussi composer avec un Google Maps saturé de faux profils, mal modéré, et difficile à comprendre pour ceux qui ne sont pas experts en SEO. Depuis peu, la lumière commence enfin à être faite sur ce phénomène — mais le chemin reste long. Partie 1 : L’invasion des faux serruriers Des groupes organisés créent des centaines de faux profils Google My Business, avec photos génériques, avis douteux et promesses trompeuses à 19,99 €. Le but ? Capturer l’appel d’un client en détresse, puis surfacturer sur place avec un comportement souvent intimidant. Cette méthode dégrade toute la profession : les vrais artisans voient leur réputation s’effondrer par ricochet. Partie 2 : Les vrais pros disparaissent En parallèle, des entreprises légitimes sont supprimées sans raison claire de Google Maps. Pourquoi ? Parce que beaucoup sont des artisans, pas des marketeurs. Ils n’ont ni le temps ni les moyens pour suivre les algorithmes changeants et opaques de Google. Pourquoi est-ce si difficile à résoudre ? Le système GMB (Google My Business) est fragmenté entre plusieurs sous-traitants : - L’un gère les vérifications - Un autre les suppressions - Un troisième les recours… Impossible de parler à un humain compétent. Résultat : aucune solution rapide ni fiable quand un compte est suspendu. Deux solutions concrètes 1. Signaler les profils douteux Professionnels : vous pouvez signaler les profils frauduleux avec preuves. Mais attention : jamais sans fondement. Respecter une éthique stricte. 2. Renforcer sa présence légitime - Créer une fiche bien configurée - L’optimiser avec des infos vérifiables - La maintenir à jour - Suivre les bonnes pratiques SEO Un guide exclusif — “Le Black Book des Secrets GMB” — est en cours de lancement pour former les pros. Et si on s’unissait ? Une initiative baptisée “Scammer Task Force” est en préparation pour regrouper les artisans et défendre leur place sur le web. Restaurer la confiance numérique dans le métier, c’est possible. Mais cela passe par l’union, la connaissance, et l’action collective.