Une immersion inédite dans l’industrie du rap Dans GTA VI, Rockstar nous plonge au cœur d’un pan de la culture hip-hop rarement abordé frontalement : celui de la réussite commerciale à tout prix. On suit l’ascension de figures comme Boobie Ike, propriétaire d’un studio et d’un club, ou Dre’Quan Priest, rappeur devenu patron du label Only Raw Records, qui vient de signer les Real Dimez, trio féminin propulsé par les réseaux sociaux. Du rêve américain à la caricature clinquante Derrière les liasses de billets, les montres hors de prix et les bolides tape-à-l’œil, GTA VI semble livrer un portrait cynique mais lucide du hip-hop actuel, déconnecté de ses origines contestataires. Loin du message social des débuts, le rap est ici une vitrine vide où l’apparence prime sur le fond. Une critique sociale dans un monde plus vaste que jamais La carte de GTA VI promet d’être gigantesque : Vice City, Grassrivers, les Keys, Port Gellhorn… autant de lieux où le rêve américain s’exprime de manière brute, souvent déformée. Rockstar pousse l’analyse encore plus loin avec un gameplay enrichi et une foule plus réactive, dans une ambiance qui s’éloigne clairement de GTA V. Rockstar joue franc jeu avec ses obsessions GTA VI ne cherche pas à flatter, mais à mettre en lumière un système ultra-commercialisé et brutal. Tout comme le hip-hop s’est détourné de ses racines, le rêve américain devient ici un terrain de satire où chaque succès cache une chute possible. Une critique sociale enveloppée dans une satire mordante, fidèle à l’ADN Rockstar.