Un concept prometteur, mais une exécution fade Kaiserpunk place le joueur dans une uchronie fascinante : après une Première Guerre mondiale interminable, les survivants fondent des cités-États et se livrent à de nouvelles batailles. Sur le papier, l’idée séduit : Anno pour la construction, Hearts of Iron IV pour la conquête... mais dans les faits, l'équilibre est bancal. Gestion urbaine trop classique Le cœur du gameplay repose sur la construction d'une ville en répondant aux besoins de ses habitants. Journaux, bières, munitions, nourriture... les chaînes de production sont nombreuses, mais la mécanique reste très convenue. Les routes droites, les bâtiments en grille, les objectifs peu contraignants : rien ne bouscule les habitudes. Une conquête sans saveur Une carte européenne permet d'étendre son influence en lançant des attaques après avoir construit et équipé ses armées. Malheureusement, les combats se résolvent de manière automatique et l’implication du joueur est quasi nulle. Pas de réelle tactique, pas d’émotion, juste du clic et de la conquête simplifiée. Une copie trop scolaire Visuellement, Kaiserpunk accuse le coup : une interface datée, une palette marron triste, des bâtiments trop similaires. Le jeu tourne bien sur des configs solides, mais s’essouffle sur machines modestes. L’ensemble sent le recyclé, malgré quelques efforts d’ambiance. Verdict : trop tard, trop peu Kaiserpunk n’est pas un mauvais jeu. Il est juste trop fade, trop lisse, trop prévisible. Dans un marché rempli de pépites audacieuses, ce city-builder sans âme fait pâle figure. Correct, mais totalement oubliable.