Cache-cache sous les algues Dans Kelp, un joueur incarne une pieuvre rusée, l’autre un requin-pyjama un peu brut. Deux styles, deux stratégies, deux façons d’aborder la victoire. Ce duel asymétrique fait s’opposer finesse tactique et puissance instinctive, dans un théâtre aquatique aussi fun que tendu. Jojo le requin, roi du hasard Jojo, notre squale préféré, ne réfléchit pas trop. Il pioche ses dés dans un sac : bleus pour nager plus vite, jaunes pour fouiller, rouges pour croquer. C’est du bag-building avec un bon goût de chaos — parfois grisant, parfois frustrant. Et quand la chance tourne, il cogne. Fort. Le poulpe, stratège des abysses Face à lui, la pieuvre ruse. Cachée sous les tuiles, elle déplace, manipule, améliore son deck et tente de remplir ses objectifs en silence. Mais chaque action dévoile un peu d’elle-même. Plus elle agit, plus elle devient visible. Moins elle bouge, plus elle risque de se faire croquer. Duel tendu ou frustrant ? Parfois, la partie est haletante jusqu’au dernier tour. D’autres fois, le déséquilibre s’installe très tôt. Kelp est un jeu qui brille autant qu’il peut agacer. Le fun dépend fortement de l’alchimie entre les joueurs, des dés, et du momentum. Il a le potentiel d’un grand… mais manque encore d’un petit polish. Verdict : audacieux, mais pas encore au top Kelp offre une expérience originale qui mixe cache-cache, deck-building et bag de dés. L’univers est superbe, les rôles bien pensés, mais tout ne roule pas parfaitement. Avec un peu de peaufinage ou des extensions bien pensées, ce duel sous-marin pourrait devenir un incontournable.