Une surprise pleine de douceur On s’attendait à un jeu mignon sans substance… et Koira nous prend à revers. Ce premier titre du studio belge Tolima, édité par Dontnod, est une perle de narration visuelle. Dans une forêt peinte à la main, un chiot nous guide, sans mot, mais avec justesse. Pas de texte, pas de menu complexe : on joue, on ressent, on avance. Une symphonie narrative Koira ne parle pas : il chante. Chaque interaction, chaque émotion passe par le son. Le chiot dialogue en notes ; on lui répond. Les ennemis sont des instruments : sanglier-basson, papillon-carillon… Une composition vivante qui rappelle Pierre et le Loup et enveloppe chaque scène d’une musicalité poignante. Épuré, mais jamais simpliste Pas de HUD envahissant, ni de tuto pesant. Le jeu nous guide subtilement, à travers les formes, les sons, les gestes. Les énigmes sont intuitives, les mécaniques naturelles. Une aventure narrative de 5 heures, maîtrisée, fluide, touchante. Une leçon de design sans fioritures. Verdict : une expérience sincère Koira ne cherche pas à impressionner, mais à toucher. Et il y parvient. Par sa direction artistique poétique, son gameplay intelligent et sa musique comme seul langage, il offre un moment suspendu, rare, mémorable.
