Une carte qui joue la stabilité, pas la révolution Nvidia ne bouscule pas les fondations avec la RTX 5070. Au lieu de chercher l’innovation à tout prix, le caméléon opte pour une carte équilibrée, qui cible avec précision les joueurs en 1440p. Son objectif : moderniser la 4070 sans faire exploser les compteurs — ni le prix, ni la consommation. Architecture Blackwell, cœur hybride La puce GB205 est à l’honneur. Mi-milieu, mi-haut de gamme, elle conserve 12 Go de VRAM en GDDR7 sur un bus 192 bits. Le nombre d’unités de calcul progresse timidement, mais suffisant pour offrir un boost global de +15 % à +25 % selon les définitions. En clair : une montée en gamme discrète mais efficace. Frame Generation 4X : l’atout IA Ce que la RTX 5070 apporte vraiment de neuf, c’est son MFG 4X. Ce mode de génération de trames piloté par l’IA permet de quadrupler le framerate de base dans certains cas. Idéal pour faire tourner les derniers AAA sur un écran 240 Hz, même avec une base modeste de 60 à 80 ips. Bluffant — mais dépendant du jeu et du moteur utilisé. Silence, ça souffle Esthétiquement, la Founder’s Edition reste un modèle de finition. Mais sous cette élégance, la ventilation doit redoubler d’efforts. Résultat : un GPU à 76 °C sous charge, et des ventilateurs à 2500 tr/min. Les amateurs de silence risquent de lever le pied. Performances solides… mais stagnantes Dans les faits, la RTX 5070 s’en sort très bien en 1440p, tient tête à la 4070 SUPER, mais n’enfonce pas le clou. Les 12 Go de mémoire deviennent un plafond inconfortable, et sans nouvelles techno concrètes (neural shaders ou compression AI absents), cette carte peine à faire rêver. Verdict : une bonne carte, mais sans éclat La RTX 5070 est pensée pour ceux qui ont zappé la génération 4000. Elle modernise, elle assure, elle IA-booste. Mais à tarif égal, ceux déjà équipés en Ada n’y trouveront peut-être pas matière à changer. Une carte sûre, mais sans surprise.