Une Coupe du monde, mais pour les clubs Ce n’est pas un avant-goût du Mondial 2026, mais bien une nouvelle ère du football. La FIFA inaugure cet été aux États-Unis une version revue et corrigée de la Coupe du monde des clubs. Objectif ? Faire rayonner le football de club à l’échelle internationale — et remplir les caisses au passage. Dates et format de la compétition Du 14 juin au 13 juillet 2025, 32 clubs issus de 6 confédérations vont s’affronter. 12 stades américains accueilleront les 63 matchs. Certains billets atteignent des sommets : jusqu’à 8000€ pour la finale. Une première XXL : chiffres clés - 32 équipes, 2 clubs max par pays - 8 groupes de 4 équipes - Top 2 de chaque groupe qualifiés en 1/8 - 930 millions € de dotation totale - Jusqu’à 115 millions € pour le vainqueur - Diffusion gratuite sur DAZN France, finale aussi sur TF1 Les clubs engagés : un casting mondial L’Europe rafle 12 places, la CONMEBOL envoie 6 équipes, suivies par 4 représentants pour l’Afrique, l’Asie et la CONCACAF, et un seul pour l’Océanie. Un club du pays hôte complète l’affiche. On y retrouvera : - Al Ahly (Égypte) - Pachuca (Mexique) - Ulsan (Corée du Sud) - Inter Miami avec Messi …et le PSG, seul représentant français. Le PSG à la conquête des States Les Parisiens joueront au mythique Rose Bowl (89 000 places) et à Seattle. Dans leur groupe : l’Atlético Madrid et Botafogo. Une chance pour le club de prendre une revanche sportive… et d’envoyer un message à certains dirigeants bien connus. Grands absents, surprises et flou Pas de FC Barcelone, ni de Liverpool ou Arsenal. L’AC Milan et Manchester United sont également absents. Le mode de qualification ? Un casse-tête basé sur les résultats continentaux depuis 2021. Incompréhensible pour certains. Le crack à suivre : Estêvão Willian Surnommé “Messinho”, ce jeune ailier brésilien de Palmeiras impressionne déjà. À seulement 18 ans, il est promis à un avenir doré à Chelsea. Dribble court, pied gauche soyeux, vision du jeu : ce tournoi pourrait marquer son envol. Une finale à très haut prix Avec une récompense record pour le vainqueur, ce tournoi attire autant pour son prestige que pour son pactole. Mais en arrière-plan, les critiques fusent : surcharge du calendrier, fatigue des joueurs, risques de blessure… Tout ça pour quelques millions de plus ? La dernière danse de Messi ? À 37 ans, la légende argentine n’a toujours pas fixé la date de sa retraite. Cette Coupe pourrait bien être l’une de ses dernières grandes scènes. Le rêve : un 1/8e contre une grande écurie européenne. Le foot romantique y croit encore.