Des souvenirs plein la tête Morrowind, Skyrim, Oblivion... ces noms évoquent instantanément des régions mythiques de Tamriel et des aventures inoubliables. Lorsque Bethesda sort de l’ombre un remaster d’Oblivion à la surprise générale, les fans espèrent une refonte digne de ce nom. Propulsé sous Unreal Engine 5, le jeu se pare de textures flambant neuves et intègre les deux extensions, dont le culte Shivering Isles. Un lifting... sans opération Mais attention : sous ce nouveau vernis se cache l'ancien squelette. Les mécaniques, IA et systèmes de jeu n'ont pas bougé d’un pixel. Les bugs ? Toujours là. Les PNJ bloqués dans des murs ? Toujours là. Les scripts bancals ? Présents. En résumé, Virtuos a offert à Oblivion un maquillage visuel, mais le cœur du jeu reste figé en 2006. Combats mous, interface vieillissante Les affrontements manquent toujours d’impact, et l’interface, bien qu’un peu modernisée, respire le passé. Pour les habitués, le choc est minime. Pour les nouveaux venus, l’expérience peut sembler rude. Ce n’est pas un remake, mais une restauration esthétique. Faut-il y retourner ? Skyrim a élevé la barre, tout comme d'autres RPG modernes. Pourtant, l’univers de Cyrodiil, les quêtes secondaires bien écrites et la magie de Shivering Isles ont encore ce pouvoir d’attraction. Le prix de 55 € paraît élevé, mais le Game Pass permet d’y replonger sans regret. Verdict nostalgique Ce remaster est un hommage plus qu’une révolution. Ceux qui veulent revivre leurs souvenirs apprécieront. Ceux qui espéraient un vrai renouveau resteront sur leur faim. Mais une chose est sûre : Oblivion reste un monument... même poussiéreux.