Un jeu de déco… pas comme les autres Loin des ambiances apaisantes à la Furnish Master ou My Dream Setup, Panelka nous plonge dans un cauchemar esthétique inspiré des années 80–90 soviétiques. Ici, pas de minimalisme ni de zen attitude : les papiers peints déchirés, les éviers sales, les meubles abîmés et les cendriers pleins sont vos matériaux de base. Une beauté crasse et fascinante Aussi étrange que cela puisse paraître, la mocheté ambiante dégage un certain charme. Grâce à Unreal Engine et son rendu en Global Illumination, chaque détail sordide est mis en valeur avec un réalisme dérangeant. Les objets à placer vont du pot de cornichons poussiéreux à la plante mourante, en passant par un jean sale au sol. Expérience nostalgique ou descente aux enfers ? Ce qui pourrait sembler répugnant devient, curieusement, satisfaisant. Pendant une heure ou deux, on se surprend à vouloir créer l'appartement le plus minable mais cohérent possible. Il y a une forme de poésie dans cette misère organisée. Interface : attention, terrain glissant Mais tout n’est pas rose (ou gris sale) : l'interface souffre d’un design maladroit, certains menus sont en cyrillique, les clics ne répondent pas toujours… et le catalogue d’objets reste limité. Pourtant, malgré ces défauts, Panelka reste une curiosité à essayer, ne serait-ce qu’une soirée. Verdict : Un OVNI de la déco virtuelle Un jeu à la fois dérangeant et sublime, bourré de défauts mais totalement assumé. Pas pour tout le monde, mais un voyage immersif et nostalgique pour qui connaît l’esthétique post-soviétique.