SOUTH PARK : L’ANNALE DU DESTIN DE L’HUMOUR RÔLISTIQUE CETTE SUITE DIRECTE DU BÂTON DE VÉRITÉ EN A LA SAVEUR, MAIS PAS TOUJOURS LA PROFONDEUR. DÉVELOPPEUR Ubisoft PLATEFORMES PS4, Xbox One, PC PRIX 70 € Earthworm Jim ? Psychonauts ? Les point’n’click Lucasfilm Games, les fictions interactives d’Infocom ? Portal ? Dans combien de jeux avez-vous ri, souri tout du long ? Était-ce pour leurs dialogues, leurs situations, leurs personnages ou leur univers étrange, barré (et souvent peu drôle) ? Si l’humour se fait rare dans le jeu vidéo, c’est qu’il est difficile à manier. D’ailleurs, au cinéma, une comédie tient autant à ses acteurs, uniques avec leur gueule (De Funès, Buster Keaton, les comédiens de Kaamelott...), qu’à un rythme interne de mise en scène, de découpage ou d’interprétation. Le jeu vidéo, lui, doit faire avec son gameplay, ses mécaniques, son avatar et ses interactions, et chaque élément doit tendre vers l’humour. Un casse-tête, et encore plus dans un RPG où la mécanique est omniprésente, visible à chaque instant, où la représentation oscille entre exploration dans un monde semi-ouvert (et donc scripté) et combats en lieux clos. En s’appuyant sur les ressorts du pastiche humoristique, comme les jeux Lucasfilm à leur époque, le précédent South Park avait balayé tous les doutes quant à ce mélange humour-RPG. A priori plus riche, L’Annale du destin ne fait finalement que simplifier la tâche du joueur. Ainsi, il n’existe qu’une seule possibilité d’améliorer son « trou du c... » d’avatar, les très larges attaques sur zone permettent de couvrir toute la grille du champ de bataille, etc. Si bien qu’en respectant l’ordre des missions et en étant un minimum vigilant, l’équipe de super-héros du joueur roule littéralement sur ses adversaires qu’ils soient de l’ordre du chaos, sixièmes ou ninjas. Tout comme les menus, tout comme les conseils ou la création de personnages, les empoignades ne sont ici qu’une excuse pour accumuler les gags, systémiques ou scriptés, histoire d’enfoncer plus encore le clou narratif. Long d’une petite vingtaine d’heures, ce titre, uniquement dédié aux fans, rappelle par ailleurs sans cesse qu’au-delà de sa musique grandiloquente ou de ses costumes, on interprète des gamins qui jurent, pètent, lancent des pétards, s’imaginent être plus que ce qu’ils ne sont. L’Annale du destin se fait même touchant par moments, quand les mômes handicapés de la bande deviennent certains des personnages les plus puissants du jeu. Ah !, on oubliait, il est préférable de jouer en version anglaise. Si, si ! PITCH Devenu roi dans le Bâton de vérité, vous voici nouveau membre de l’équipe du Coon (Cartman), le super-héros. Combattez le mal au tour par tour et visitez South Park en résolvant certaines énigmes.
Le jeu est extra j'ai aimer surtout qu'on s'est bien marré avec les potes parce-que c'est ouf à quel point ils sont sans limites