Une académie, 100 jours pour sauver l’humanité Avec The Hundred Line: Last Defence Academy, les créateurs de Danganronpa et Zero Escape proposent un projet aussi audacieux qu’atypique. Cent adolescents aux pouvoirs instables sont réunis dans une école pour affronter une invasion mystérieuse. À la croisée du visual novel et du tactical RPG, l’expérience combine récit, stratégie et rejouabilité à l’extrême. Entre choix narratifs et tactique au tour par tour Le joueur alterne entre phases de dialogue à choix multiples et combats stratégiques sur damier. Placement, compétences, zones d’effet et gestion des points d’action rythment les affrontements. Les mécaniques sont classiques mais solides, et l’ensemble reste lisible malgré la densité du contenu. 100 fins, 100 jours, et une vérité qui se dérobe Le chiffre 100 n’est pas un gimmick : il structure l’aventure. 100 jours d’histoire, 100 fins possibles, et des embranchements qui obligent à recommencer plusieurs fois. Un peu comme NieR Automata ou Tunic, le jeu vous ment, vous manipule, vous pousse à gratter sous la surface pour comprendre les véritables enjeux. Une expérience longue, exigeante et gratifiante Comptez plus de 100 heures pour en faire le tour complet. Chaque relecture dévoile de nouveaux éléments, des couches narratives enfouies, des trompe-l’œil scénaristiques brillamment construits. À condition d’aimer les récits complexes et les systèmes fragmentés. Verdict : une œuvre de niche, magistrale pour qui s’y plonge The Hundred Line ne plaira pas à tout le monde, mais sa richesse, sa folie narrative et sa structure à multiples lectures en font un ovni fascinant. Un jeu à creuser sans relâche, pour joueurs curieux, patients… et passionnés.